La force de l'introspection (Partie II) : Les bonnes pratiques


Cet article vient en deuxième partie pour compléter « Se connaître soi-même : la force de l’introspection », billet dans lequel j’ai présenté l’introspection et donner ses bienfaits. Toujours est-il que le résultat ne peut être bénéfique que si on se pose les bonnes questions. Tout le long de ce billet, je vous invite à vous poser les questions citées et essayez d’y répondre pour mieux comprendre ma démarche.

Si l’introspection passe forcément par des questions qu’on se pose à soi-même en vue de mieux se connaître, il y a un gros risque qu’on s’y perde.
En effet, il peut être pénible de faire face à certaines réponses, mais aussi les questions qu’on se pose peuvent parfois ne pas avoir de réponses.

Qui suis-je ?
Lorsqu'on répond à cette question, on est parfois tenté de répondre à la question : Qui est-ce que je souhaite être ? Ce n’est pas toujours facile d’être objectif, car on pense des fois être ce qu’on veut être quand on est juste ce qu’on est. Il faut accepter alors d’être dur envers soi-même (dans le sens de ne pas avoir peur de dire ce qu’on est réellement, quand bien même on peut en avoir honte ou en être peu fier). Car c’est en acceptant ce qu’on est réellement qu’on peut agir pour devenir ce qu’on veut être.

Pourquoi suis-je ainsi et pas plutôt comme cela ?
Une tâche hardie que de se poser cette question car ce serait, d’après mon ami Maxime, se perdre dans un labyrinthe. Et il a bien raison, on sait qu’on nait avec une certaine personnalité mais elle reste modifiable par la société. On serait alors tenté de se demander : quand est-ce que je suis devenu ainsi ? Qu’est-ce qui m’a rendu ainsi ? Et même pourquoi suis-je né ainsi ? Mais encore pour nous autres chrétiens, on dira Dieu nous a créé ainsi, ce qui va encore susciter la question : pourquoi Dieu m’a créé ainsi ? Et là, je ne vous dirai pas la suite...
 J’avais prévenu dans le billet précédent, que ce n’était pas toujours une pratique facile. C’est pour cela qu’il faut se poser les bonnes questions. Par exemple, « Qui suis-je ? » au lieu de « Pourquoi suis-je ainsi ?... pas comme ci ? »


Il faut noter aussi que, la plupart du temps, l’introspection, ou la remise en question s’expérimente le plus souvent après un événement ou une nouvelle heureuse comme malheureuse, qui a un impact important sur notre vie (amoureuse, professionnelle ou en société). Les bonnes questions à se poser, dans ce cas, sont celles qui feront ressortir vos bons et mauvais points, vos sentiments réels… évitez les questions qui ne dépendent pas de vous du style « Pourquoi elle m’a plaqué ? »,  « Pourquoi suis-je né ainsi ? »… Parce que visiblement, vous n’avez pas décidé de l’événement. Pensez à ce qui aurait pu dépendre de vous et ce que vous pouvez changer : « Qu’ai-je fait pour qu’elle me largue ?» et « Que faire pour améliorer ma condition ? ».

Un bon exercice serait de répondre à ces questions sur un papier, que vous allez relire un ou deux jours après (avec un peu plus de recul). Vous n’êtes pas obligé de le conserver indéfiniment, quand vous sentez que l’étape est passée, que vous avez changé alors hop, au rébus !

15 questions que vous pouvez-vous poser :
  1. Qui êtes-vous ? (le plus court possible : 3 mots ou une phrase pour vous définir)
  2. Que disent les gens de vous en général ? Êtes-vous d’accord ?
  3. Qu’est-ce que vous appréciez le plus chez vous ?  le moins ?
  4. Qu’est-ce qui vous rend heureux ?
  5. Qu’est-ce qui vous rendrait encore plus heureux ?
  6. Qu’est-ce qu’être heureux, selon vous ?
  7. Qu’est-ce qui vous rend unique ?
  8. De quoi avez-vous le plus peur ?
  9. Quelle a été votre dernière erreur ? Quelle leçon avez-vous tiré ?
  10. Êtes-vous satisfait de votre relation avec les autres ? Famille, amis, amour ?
  11. Communiquez-vous facilement avec les autres ? Quelles sont les failles ?
  12. Quel est/était votre plus grand rêve ?
  13. Comment vous voyez vous dans 10 ans ?
  14. Quel message voudriez-vous qu’on garde de vous ?
  15. S’il arrivait que vous sachiez la date de votre mort, que feriez-vous ? 
Si certaines questions demeurent floues, ne vous en faites pas, prenez juste un peu de recul et répondez après car personne ne le fera pour vous. Certaines questions vous donneront envie de répondre à ou de vous poser d’autres questions, n’hésitez pas. D'autres, vous donneront les réponses à d’autres préoccupations, notez  et expérimentez-les. Aussi, vous serez tentez de me poser des questions ou de réagir, commentez et qu’on en discute :).

Cheers !

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